LES BANQUES
27 Gennaio 2019Isaac Emmanuilovi? Babel
27 Gennaio 2019Résumé de L’étranger par chapitres
Résumé
PREMIERE PARTIE :
CHAPITRE 1
Le narrateur, Meursault, employé de bureau Algérois, vient de recevoir un télégramme lui annonçant la mort de sa mère. Il prend l’autobus pour se rendre à l’asile de vieillards, non loin d’Alger, à Marengo. Il a une entrevue avec le directeur, se rend à la morgue, où il refuse de voir le corps de sa mère, a une conversation avec le concierge, accepte une tasse de café aulait et fume. il participe à la veillée funèbre en compagnie des vieillards qu’il assimile à un tribunal (“J’ai eu l’impression ridicule qu’ils étaient là pour me juger”).
Le lendemain matin, le cortège se met en route vers le cimetière sous un soleil de plomb. Meursault fait la connaissance de Thomas Pérez, l’ami de sa mère. Après la cérémonie à l’église puis l’enterrement au cimetière, Meursault ressent un apaisement en retrouvant Alger.
CHAPITRE 2
Le lendemain de l’enterrement, un samedi, Meursault va se baigner et rencontre Marie Cardona, une jeune femme qui a travaillé dans son bureau. Le soir, ils vont au cinéma voir un film avec Fernandel puis ils passent la nuit chez Meursault. Il ne semble en rien affecté par la mort de sa mère, que Marie apprend incidemment.
L’après-midi du dimanche, Meursault contemple le spectacle de la rue. Le chapitre se termine ainsi : “J’ai pensé que c’était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée, que j’allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n’y avait rien de changé.”
CHAPITRE 3
Le lundi, Meursault retourne au bureau et retrouve son patron, ses collègues, le restaurant Céleste. En rentrant chez lui, le soir, il rencontre le vieux Salamano et son chien, que ce dernier bat et insulte constamment. Ensuite, son voisin, Raymond Sintès, qui a une réputation de souteneur, l’invite à partager son repas dans sa chambre et lui raconte comment il s’est battu avec le frère de sa maîtresse, qu’il soupçonne de le tromper. Il l’a déjà ’punie’ mais il trouve que ce n’est pas suffisant. Il médite une nouvelle vengeance et demande à Meursault de rédiger pour lui une lettre.
CHAPITRE 4
Une semaine s’est écoulée. Meursault est allé à la plage avec Marie. Le lendemain ils ont entendu une scène violente entre Raymond Sintès et une femme, interrompue par l’intervention d’un agent. Après le départ de Marie, Raymond rend visite à ?eursault et lui demande de lui servir de témoin. Tous deux sortent dans la rue et rencontrent le vieux Salamano désemparé parcequ’il a perdu son chien. Le soir, Meursault, entendant Salamano pleurer, se met à sa mère.
CHAPITRE 5
Raymond invite Meursault à passer la journée du dimanche dans le cabanon d’un de ses amis, près d’Alger et lui apprend qu’il a été suivi par un groupe d’arabes. Son patron propose à Meursault de le repréenter dans un nouveau bureau à Paris, proposition qu’il décline. Marie le demande en mariage-” J’ai dit que ça m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait.” Meursault dîne ensuite chez Céleste, où il remarque “une bizarre petite femme” qui coche preque toutes les émissions sur un programme de radio. En rentrant chez lui, il retrouve le vieux Salamano qui lui annonce la perte définitive de son chien et lui raconte sa vie en détails. A la fin de la conversation, le vieux Salamano évoque la mère de Meursault et la façon dont il a été mal jugé dans le quartier pour l’avoir mise à l’asile.
CHAPITRE 6
Le dimanche, Marie vient chercher Meursault. Ils partent avec Raymond. Avant de prendre l’autobus, ils remarquent un groupe d’Arabes parmi lesquels se trouve le frère de sa maîtresse, contre laquel Meursault a témoigné la veille. Le bus les conduit dans la banlieue d’Alger où se trouve le cabanon de Masson, l’ami de Raymond. Ils prennent un premier bain, retournent au cabanon pour déjeuner puis les trois hommes redescendentsur la plage, au moment où l’éclat du soleil est ’insoutenable’. Ils rencontrent à nouveau les Arabes. Une bagarre éclate au cours de laquelle Raymond est blessé d’un coup de couteau. Un peu plus tard, Raymond et Meursault redescendent vers la plage et rencontrent encore les Arabes. Raymond a un revolver. Meursault obtient qu’il lui confie son arme. Les deux hommes retournent au cabanon après le départ des Arabes. Meursault retourne sur la plage, mais le soleil est tellement brûlant qu’il se dirige vers la source où avit eu lieu la première bagarre. Un des Arabes s’y trouve à nouveau. “Dès qu’il m’a vu, il s’est soulevé un peu et a mis la main dans sa poche. Moi naturellement, j’ai serré le revolver de Raymond dans mon veston.’ Ensuite, sous la pression du soleil, tous les évènements s’enchaînent jusqu’au meurtre fatidique.’La gachette a cédé, j’ai touché le ventre poli de la crosse et, c’est là, dans le bruit à lafois sec et assourdissant que tout a commencé[…]. Alors, j’ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu’il y parû. Et c’était comme quatre coup brefs que je frappais sur la porte du malheur.’
DEUXIEME PARTIE
CHAPITRE 1
Meursault est interrogé par le juge d’instruction. Il reçoit en prison la visite d’un avocat, qui l’interroge sur son absence de sensibilité le jour de l’enterrement de sa mère. Nouvel interrogatoire chez le juge d’instruction, qui essaie de trouver les raisons de son geste, s’énerve et lui parle de Dieu. Cet entretien est suivi de plusieurs autres.
CHAPITRE 2
Meursault s’installe dans la vie carcérale (prison life), reçoit l’unique visite de Marie, pendant laquelle il est incommodé par le bruit du parloir. Quelques mois passent. Il s’habitue.
CHAPITRE 3
Un an a passé, c’est de nouveau l’été. Le procès commence. Meursault entre dans la salle d’audience, repère les jurés. Le président procède à l’appel des témoins et commence l’interrogatoire. L’après-midi, témoignages du directeur de l’asile et du concierge : ’J’ai senti alors quelque chose qui soulevait la salle et, pour la première fois, j’ai compris que j’étais coupable.’ Le défilé des témoins se poursuit : Céleste (“Our moi c’est un malheur.”), Marie, qui éclate en sanglots et dit que “ce n’était pas cela, qu’il y avait autre chose”, puis Raymond, dont l’avocat général rappelle le métier de souteneur, qui confirme : “J’étais son complice et son ami.
L’audience est levée après une nouvelle tirade du procureur : “Oui, s’est-il écrié avec force, j’accuse cet homme d’avoir enterré une mère avec un cæur de criminel.”
CHAPITRE 4
’Même sur un banc d’accusé, il est toujours intéressant d’entendre parler de soi.” Meursault reste parfaitement extérieur à ce qui se passe dans la salle d’audience et écoute les différentes interprétations de lui-même données par les hommes de justice. Le procureur assimile Meursault au parricide qui va être jugé juste après, à cause de l’insensibilité qu’il a manifesté au cours de l’enterrement de sa mère, “selon lui, un homme qui tuait moralement sa mère se retranchait de la société des hommes au même titre que celui qui portait une main meurtrière sur l’auteur de ses jours.”
L’avocat plaide à son tour et propose un autre visage de Meursault, tout aussi faux : “J’étais un honnête homme, un travailleur régulier, infatigable, fidèle à la maison qui l’employait, aimé de tous et compatissant aux misères des autres.” Meursault est envahi par une sensation de vertige. Plus tard la cour vient rendre son verdict :”le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français.
CHAPITRE 5
Dans sa cellule, Meursault s’interroge sur les possibilités d’échapper à son execution. L’aumônier lui rend visite et ses paroles déclenchent chez Meursault un flot de colère. Après le départ de l’aumônier, Meursault ressent un apaisement : “Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde.”