Free Tesine: percorsi di approfondimento
27 Gennaio 2019Tesine con il titolo che inizia con la A
27 Gennaio 2019dalla tesina “Immagini della città nella storia e nella letteratura”
LORENZA SANDRIN – A.S. 2001-2002
TESINA PER L’ESAME DI STATO
LA CITTÀ NELLA LETTERATURA FRANCESE
Charles Baudelaire -la ville de Paris-
Deux ouvres en particulier sont consacrés a ce thème : « Tableaux parisiens », qui fait partie de «Les Fleurs du Mal », et un recueil de poèmes « Le spleen de Paris ».
Baudelaire, autoportrait
TABLEAUX PARISIENS
Cette section, ajoutée à la deuxième édition de « Les Fleurs du Mal », présente une Paris livide et halluciné, où le poète poursuit les fantasmes de sa propre imagination et tente ainsi de trouver loubli.
Le thème de la ville a longtemps été marginal en poésie, et cest donc un univers neuf que Baudelaire aborde ici. Il utilise des images nouvelles prises par la réalité urbaine, par exemple, le balcon, espace suspendu entre lintimité et le ciel lumineux de lété, devienne le lieu à lopposé de tout ce qui peut évoquer le spleen. Lexpérience urbaine semble offrir la possibilité déchapper au Spleen. Le balcon intermédiaire entre lextérieur et lintérieur, symbolise le temps qui oscille entre le future et le passé.
Lexpérience urbaine instaure surtout une fraternité douloureuse avec la misére des exclus, de fait, le crime, la misére, la souffrance et la solitude sont rév’èles par la ville avec une extraordinaire acuité, comme si lindifférence absolue des foules, son empathie devant le malheur des autres, devait parfaitement mettre en valeur ce que la douleur a dunique et de tragiquement solitaire.
En autre la ville approfondit encore lisolement car la multiplicité des rencontres quelle promet nest quun mirage. La ville est donc, magique et fascinante mais elle est aussi cruellement trompeuse.
Les aveugles
Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux!
Pareils aux mannequins; vaguement ridicules;
Terribles, singuliers comme les somnambules;
Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.
Leurs yeux, d’où la divine étincelle est partie,
Comme s’ils regardaient au loin, restent levés
Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés
Pencher rêveusement leur tête appesantie.
Ils traversent ainsi le noir illimité.
Ce frère du silence éternel. O cité!
Pendant qu’autour de nous tu chantes, ris et beugles,
Éprise du plaisir jusqu’à l’atrocité,
Vois! je me traîne aussi! mais, plus qu’eux hébété,
Je dis: Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles?
Analyse
Cette pièce fait défiler de grotesques marionnettes auprès de quelles Baudelaire cherche une paix fraternelle.
Lâme du poète est conviée à réfléchir sur ce spectacle douloureux. Il sagit des aveugles, qui représentent tous les hommes, mais le terme napparaîtra quà la dernière rime du sonnet.
Ils sont vraiment affreux : cette appréciation violente traduit le sentiment de lauteur devant la démarche étrange de ces êtres inadaptés qui semblent chercher ailleurs. Ils semblent des mannequins ; vaguement ridicules ; terribles par leur fixité, tragiques comme des somnambules.
Le vers 4 introduit le sentiment mal défini que sils ne voient pas le monde qui les entoure, cest quils regardent ailleurs avec une fixité intense et passionnée?
Dans les vers 9 et 10 le poète fait une méditation sur la condition des aveugles, le poète essaie dexprimer la solitude des aveugles perdues dans linfini de lobscurité. La correspondance de sensations entre le noir et le silence et entre illimité et éternel nous présent les aveugles comme déjà hors de la vie.
Dans la première tercet le poète sadresse à la ville, comme autrefois on sadressait à la nature. Lagitation et la vitalité de la foule contraste avec la condition des aveugles. Tout comme les aveugles, le poète se sent étranger à cette foule vulgaire (« autour de nous »).
Dans la dernière strophe le poète intériorise le spectacle de la rue: ces aveugles le « représentent ».
Lunivers urbain offre à Baudelaire des sujets de description, de narration et de réflexion. Mais le poète ne reste pas extérieur au spectacle de la rue. Au moment même où il se découvre semblable aux aveugles, il prend conscience de ce qui le sépare deux. Ils fixent le ciel soutenus par une espérance. Au contraire le poète sait daspirer à un Idéal inaccessible, il se sent plus seul, plus abandonné, il arrive au désespoir.
LE SPLEEN DE PARIS -Petits poèmes en prose-
Lintérêt du poète pour les poèmes en prose lui est venu de la lecture dune ouvre de Bertrand. Au contraire de son model, dont limagination sexcitait surtout de légendes anciennes, Baudelaire a voulu que son ouvre sattachait au monde moderne.
Comme dans la deuxième partie de « Les Fleurs du Mal » le poète ici peinte la ville moderne de Paris. En effet le titre même du recueil met laccent sur la dimension urbaine: la ville est selon lui le cadre où lhomme oscille entre le haut et le bas, entre Dieu et le Diable, entre lespoir et langoisse.
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